L’an dernier, la Coopérative Funéraire de Rennes, nous a contactés pour la réalisation de sépulture paysagère.
Mais qu’est ce qu’une sépulture paysagère ?
Tout d’abord, il faut savoir que sauf exception, il n’y a que très peu de règles qui définissent ce que doit être une sépulture. Si l’on respecte les dimensions de la concession et que l’on est respectueux du lieu qu’est le cimetière, il n’y a pas d’obligations dans la réalisation de la sépulture.
Ainsi, il est tout à fait possible d’avoir une sépulture qui soit plantée plutôt qu’avec une grande dalle en pierre. Il peut être choisi des alternatives aux matériaux classiques avec des bordures en acier, en bois. La stèle peut être en ardoise, en granit ou il peut n’y avoir qu’une petite plaque. Il peut également tout à fait être choisi de mettre un paillage minéral ou végétal. Il n’y a finalement que très peu de limite à ce qui peut être fait.
Nous avons eu la chance d’accompagner des familles dans ce moment difficile mais en leur permettant d’exprimer leur affection au défunt. Nous estimons en effet qu’une sépulture est un hommage au défunt, qu’ainsi elle doit lui ressembler et faire honneur à sa vie, à ce qu’il aimait, à ce qu’il était.
Je ne saurai aussi vous conseillez de rencontrer les personnes de la Coopérative Funéraire pour le côté humain, pour l’accompagnement porté à chacun dans un moment où il faut être bien accompagné.
Vous trouverez ci-dessous quelques unes des sépultures que nous avons été amenés à créer ces derniers mois.
Chez La Bêche et La Brouette, on ne se contente pas de réfléchir à des solutions écologiques au jardin. On réfléchit aussi à ce que l’on peut faire dans la maison !
C’est ainsi qu’est venue l’idée de tester la récupération de l’eau de la douche pour les sanitaires.
Un peu de travail intellectuel, quelques matériels et matériaux et je me suis lancé dans les travaux !
Ici, la chance permet de récupérer l’eau par gravité, la salle de bain étant à l’étage. L’eau passe à travers un filtre (filtre récupéré d’une piscine auto-portante) avant d’arriver dans un réservoir qu’il faut adapter au besoin de la maison. La moyenne est d’environ 36 l/jour/personne pour le seul usage des toilettes. Cela peut être un peu plus si vous travaillez chez vous ! Une consommation d’eau impressionnante, n’est-ce pas ?!
Nous avons donc pris un réservoir de 300 litres, ce qui nous permet de couvrir aisément nos besoins en eau pour les sanitaires, y compris lorsque l’on reçoit du monde. Le réservoir est couplé à un surpresseur qui renvoie l’eau dans chacun des deux toilettes par un réseau d’eau distinct.
Et voilà, le tour est joué !
Pour plus de détails : – le coût de l’installation est d’environ 300 € en matériel avec 2 jours de travaux. Le retour sur investissement se fait donc, pour nous, en 1,5 an. L’eau est chère dans notre secteur et j’ai fait les travaux moi-même. Cela aurait donné 4,5 ans en terme de retour sur investissement en faisant faire les travaux. Je n’y intègre pas le coût de l’électricité du surpresseur (environ 7c par m3) car c’est un coût marginal. – pourquoi prendre l’eau de la douche et non celle de pluie ? Alors, pour deux raisons : * La première est celle de la pénurie d’eau en été. Nous avons 15 000 l de réserve d’eau pour alimenter notre potager, la serre et le jardin en général. L’an dernier cette réserve était vide dès la mi-juin et elle n’a commencé à se remplir que mi-octobre. En effet entre mi-avril et mi-octobre, nous n’avons eu que 30 mm de pluie… * La seconde est réglementaire. Si l’on utilise l’eau de pluie pour les sanitaires, il faut ajouter un second compteur d’eau, car l’on ajoute de l’eau dans « le circuit », eau qui doit donc être re-traité. Et pour pouvoir payer le traitement, il faut savoir quelle quantité est ajoutée. Je trouve cela regrettable, car c’est un frein énorme à l’utilisation de l’eau de pluie pour des besoins qui ne nécessite pas d’eau potable (toilette, machine à laver…) Inversement, l’eau que vous utilisez pour l’arrosage de votre jardin n’est pas décomptée de votre facture alors qu’elle n’est pas re-traitée ! Mais c’est un autre débat. Dans notre cas, l’eau qui sort de la maison est en même quantité que celle qui entre, nous sommes donc réglementairement dans les clous.
A terme, j’aurais souhaité mettre une phyto-épuration pour récupérer toutes les eaux de la maison, pour un bassin, pour l’arrosage de toutes les plantes non comestibles… Mais là encore la réglementation ne me le permet pas du fait de la présence du tout à l’égout.
Alors si vous avez des projets, des envies qui sortent un peu de l’ordinaire, n’hésitez pas à venir nous en parler !
La planète et votre portefeuille vous disent « merci » !
Enfin un petit peu de temps disponible pour mettre les photos de quelques réalisations de cette année 2017!
Je commence par un chantier du côté de Vannes. more « Réalisation d’un jardin du côté de Vannes »…
Un autre exemple de réalisation, celui de la revalorisation d’un massif fleuri à St Malo. Un choix de plantes adaptées, un peu de paillage, un peu de travail et le tour est joué.
Avant:
Pendant:
et après!
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N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez vous aussi valoriser votre jardin!